Créations artisanales en macramé et micro-macramé, inspirées du cycle de la nature.
Des ateliers créatifs et cercles de femmes pour une expérience unique et enrichissante.
Prologue
Va te faire voir chez les Grecs !
Le Mont Olympe, habituellement paisible et majestueux, rayonnait sous un soleil éclatant pendant que les dieux vaquaient à leurs occupations.
Aphrodite se prélassait près d'une fontaine scintillante en écoutant la mélodie douce et relaxante de la lyre d'Apollon se mêler au souffle léger du vent : le frère d’Artémis préparait une nouvelle composition pour le festin qui suivrait l’assemblée l’an prochain.
Plus loin, dans ses vignes dorées, Dionysos offrait une dégustation de sa dernière cuvée afin de choisir les meilleurs nectars qu’il offrirait lors de la fête, à ses joyeux compagnons dont les rires résonnaient jusqu’au jardin des Hespérides .
Pendant ce temps, Artémis, déesse de la chasse, était en proie à un ennui insupportable. Elle tournait en rond comme un fauve en cage dans son temple, lançant de temps en temps un coup d'œil mélancolique vers son carquois vide. Se tournant en direction de sa sœur Athéna, qui, comme à son habitude, était plongée dans un épais dossier à traiter, elle déclara d’un ton monotone :
— Athéna, je ne peux plus supporter cet ennui! Et si nous récupérions nos armes pour... disons, nous entraîner un peu ? Comme avant, lorsque tu lançais haut ton bouclier dans le ciel et que je devais l’atteindre avec mes flèches ? Tu te souviens comme on s’amusait bien ?
Athéna, absorbée par la rédaction des invitations officiels de la prochaine assemblée, répondit sans lever les yeux de son travail :
— Nos armes sont entreposées, Artemis, depuis la dernière assemblé, il y a presque mille ans.
Un sourire espiègle éclaira le visage d’Artémis.
— Eh bien, si nous demandions à Père où elles sont ? Après tout, quel mal y a-t-il à poser une question.
— Bonne idée, approuva Athéna après quelques instant d’hésitation, j’en profiterais également pour lui demander le règlement divin afin de l’ajouter au dossier d’organisation de l’assemblée.
Ainsi, les deux déesses se dirigèrent vers le bureau de Zeus, bien déterminées à récupérer leurs précieuses armes.
Elles passèrent devant la forge, où Héphaïstos, marteau en main, s’adonnait à son nouveau passe temps artistique, depuis des semaines il forgeait un nouveau trône pour honorer son roi lors du banquet qui suivrait la grande assemblée des Dieux, tant attendue de tous.
À leur arrivée, le roi des dieux était absent, mais Artémis n’avait pas une seconde à perdre. Une tension insoutenable lui serrait la poitrine, comme si une partie d’elle-même s’était dissipé dans l’air. Son arc, son prolongement, son essence, semblait hors de portée, et cette absence pesait sur elle comme un vide insupportable. Résolue, elle se mit à fouiller frénétiquement la grande pièce blanche, ses pas rapides trahissant l’urgence qui l’animait. Chaque meuble, chaque recoin, chaque ombre devenait suspect. Elle fredonnait malgré elle, d’une voix cristalline et nerveuse, cherchant un semblant d’apaisement dans cette quête désespérée.
Trouver l’entrée de la salle des armes était désormais une obsession : c’était une question de survie.
Le bureau de Zeus se dressait majestueusement au sommet de la plus haute tour, surplombant le mont Olympe et ses habitants. Grand et baigné de lumière, cet espace enchanteur dévoile un spectacle éblouissant : de somptueuses verrières ornées d’or laissaient filtrer la clarté divine, tandis que les hauts murs blancs, sculptés de scènes triomphantes du Seigneur de l’Olympe, racontaient les récits grandioses de sa puissance.
Pendant ce temps, Athéna s’efforçait de trouver le dossier contenant le règlement divin parmi les documents éparpillés sur le magnifique bureau de chêne massif. Un instant pensive et hantée par la nostalgie, elle laissa glisser ses doigts sur les reliefs de la carte du monde qui ornait le meuble.
— Nom d’une gorgone ! s’écria Athéna en découvrant un dossier sur lequel était inscrit en grosses lettres rouges : Top Secret.
Artémis, intriguée, se pencha aussitôt par-dessus l'épaule de sa sœur, ses yeux verts comme la mousse de ses bois brillaient d’excitation.
— Qu’as-tu trouvé là, ma chère sœur? demanda la déesse de la chasse et de la lune, tu sais ou se trouve mon arc ?
Avec une détermination tranquille, Athéna rassembla sa longue et épaisse chevelure noir en un chignon serré, comme on aiguiserait une lame avant le combat, prête à affronter la tempête de pensées qui l’attendait.
— Ce dossier contient quelque chose que Zeus a soigneusement caché, répondit-elle en dépliant les documents avec précaution.
Les deux sœurs parcoururent rapidement les pages, leurs sourcils se fronçant de plus en plus à chaque mot.
— Par tous les Dieux ! s’exclama Artémis choquée par les informations qu'elles découvraient.
Cela semblaient trop incroyables pour être vraies.
Leurs cœurs battaient à tout rompre, conscientes de l'importance de leur découverte.
— Comment cela peut-il être possible ? s’alarma Athéna, interrompu par un grondement sourd qui résonna à travers les murs de l’Olympe.
La porte du bureau de Zeus s'ouvrit dans un fracas retentissant, faisant sursauter les deux curieuse et révélant la silhouette imposante du roi des dieux.
Zeus entra, ses yeux lançant des éclairs de colère, illuminant la pièce de reflets aveuglants. Il marcha d'un pas lourd vers Athéna et Artémis, sa barbe majestueuse crépitait d'énergie, et l'air autour de lui était chargé d'électricité.